5 les Côtes de Meymans
26300 BEAUREGARD BARET
tél. 04 75 48 91 69
GPS: 45.012716, 5.152963
séjours individuels,
accueil de groupes
formation...
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email : creuset.meymans@yahoo.fr
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La souffrance, pourquoi ?
Intervention de Pierre Janin au Forum du GRETT
le 25 mars 2012
Introduction
J’ai entendu ici depuis avant-hier beaucoup de témoignages d’épisodes de vie difficiles, allant de désorientations ou de remises en question plus ou moins graves à des souffrances extrêmes, en apparence insurmontables, les unes et les autres ayant pourtant eu des suites fructueuses qui m’ont beaucoup impressionné : ouverture de l’esprit et du cœur, consentement apaisé à ce qui est ou a été, accueil du lien à «plus grand que soi», élargissement du moi pour atteindre le Je qui, dans le vocabulaire de Michel Cazenave,
Le collectif dans les années à venir… par Pierre Janin
La vie des groupes humains s’organise autour d’un équilibrage entre les enjeux de la sécurité collective et de la cohésion sociale, et ceux des libertés individuelles. Celles-ci trouvent de la place pendant les périodes de paix, favorables aux échanges, à l’innovation, au développement des arts, de la philosophie, de la littérature, des sciences et des techniques. Par contre quand le groupe, ou ses dirigeants, se sentent en insécurité ou en danger – dans les environnements naturels hostiles, ou dans les périodes de guerre civile ou extérieure - une discipline reflétant la nécessaire solidarité collective prévaut sur les différences et les libertés des individus ; des normes strictes d’action, de pensée, même de croyances sont définies
Etre un artisan du Nous...
Notre culture occidentale pousse fortement chacun de nous à cultiver sa différence, jusqu’à faire perdre de vue que nous sommes fondamentalement des êtres de lien : sentir que « nous sommes cela ensemble » ou « nous faisons cela ensemble » est un besoin vital.
C’est de fait une expérience quotidienne. Mais elle est de qualité très variable, justement parce qu’elle relève d’un besoin vital qui, à côté de « nous » intéressants, stimulants, nourrissants, constructifs, peut aussi nous enfermer dans des « nous » stériles, douloureux, étouffants, destructeurs... Chacun connaît les « nous » difficiles des tensions de couple, des malentendus, des colères interdites, des dialogues impossibles, des rapports de force figés etc
La malveillance, une histoire de manque
Conférence de Pierre Janin aux Journées Bienveillance
le 6 octobre 2012 au Creuset de Meymans
1ère partie. Retour sur le mot Bienveillance
Pour commencer, je voudrais préciser comment j’emploie le mot bienveillance. Son étymologie est le latin bene volens, bon vouloir, il s’agit donc de veiller au bien, de vouloir le bien, le bonheur d’autrui.
Pour beaucoup de gens, en tout cas ici en France, le mot véhicule une certaine connotation condescendante de supérieur à inférieur, connotation héritée je pense de nombreux siècles de prééminence de l’Eglise. Je rappelle ici que l’Eglise catholique a explicitement interdit de lire la Bible au concile de Toulouse en 1229, et qu’au concile de Trente, trois siècles plus